A pratiquement un mois jour pour jour du crash de l’Airbus A330 d’Air France au milieu de l’océan Atlantique, c’est un autre avion Airbus, un A310 de la compagnie Yéménia Airways, qui s’est écrasé aux Comores avec 153 personnes à son bord dont 65 Comoriens et 66 français selon les 1ères informations. Le miracle a fait qu’une jeune fille de 14 ans a été retrouvée vivante. En tout cas, tous les yeux se tournent vers la compagnie aérienne qui ne figure pas dans la liste noire des compagnies aériennes en France. Un voyage assez spécial en tout cas avec beaucoup d’escales. L‘avion était parti de l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle pour effectuer ensuite une escale à l’aéroport Marignane de Marseille. C’est un Airbus A330 qui est parti de France et qui s’est dirigé vers Sanna. Là, les passagers ont changé d’avion pour embarquer à bord de l’Airbus A310-300. C’est cet avion qui s’est écrasé, un avion qui avait été interdit en France suite à des irrégularités lors d’un contrôle. Toutefois, si cet avion n’était pas autorisé en France, il a transité par Londres. Comme expliqué sur le site Crash-Aérien, « l’appareil était interdit de territoire français après une visite de contrôle SAFA qui avait mis à jour des manquements à la sécurité, une simple vérification permettait de s’apercevoir que l’appareil incriminé avait effectué deux vols à destination de l’aéroport international Heathrow de Londres (Royaume-Uni) dans la semaine suivant l’accident, sans que nos voisins britanniques n’aient visiblement trouvé matière à redire. »
Il serait donc urgent de procéder à la création d’une liste noire mondiale des compagnies aériennes dangereuses.
Fondée le 4 août 1961 comme Yemen Airlines et par la suite en 1972 comme Yemen Airways, suivant sa nationalisation, la compagnie est une société de droit privé, détenue à 51 % par l’État yéménite, et à 49 % par le gouvernement saoudien depuis 1978. Yemenia dessert 33 destinations à l’international, en particulier les principales villes : des pays du Golfe, d’Afrique de l’Est, d’Europe de l’Ouest et de Turquie, et d’Asie du Sud et d’Asie du Sud-Est. Ses lignes intérieures comportent 9 destinations, dont l’île de Socotra. (source : Wikipédia)
—Archives NeRienLouper du 1er juin 2009—
Air France a le regret d’annoncer la disparition du vol AF 447 effectuant la liaison Rio de Janeiro – Paris-Charles de Gaulle, arrivée prévue ce matin à 11h10 locales, comme vient de l’annoncer à la presse le Directeur général d’Air France, Pierre-Henri Gourgeon.
L’appareil de type Airbus A330-200, immatriculé F-GZCP, a quitté Rio le 31 mai à 19h03 heure locale (00h03 heure de Paris).
L’appareil a traversé une zone orageuse avec fortes turbulences à 2 heures du matin (heure universelle), soit 4h00 heure de Paris. Un message automatique a été reçu à 2h14 (4h14 heure de Paris) indiquant une panne de circuit électrique dans une zone éloignée de la côte.
L’ensemble des contrôles aériens civils brésilien, africain, espagnol et français ont tenté en vain d’établir le contact avec le vol AF447. Le contrôle aérien militaire français a essayé de détecter l’avion, sans succès.
216 passagers sont à bord : 126 hommes, 82 femmes, 7 enfants et un bébé.
L’équipage est composé de 12 navigants : 3 navigants techniques et 9 navigants commerciaux.
Le commandant de bord a 11 000 heures de vol et déjà effectué 1 700 heures sur Airbus A330/A340. Les deux copilotes ont 3 000 heures de vol pour l’un (dont 800 sur Airbus A330/A340) et 6 600 pour l’autre (dont 2 600 sur Airbus A330/A340).
L’appareil est équipé de moteurs General Electric CF6-80E.
L’avion totalise 18 870 heures de vol et a été mis en service le 18 avril 2005.
Sa dernière visite d’entretien en hangar date du 16 avril 2009.
Air France partage l’émotion et l’inquiétude des familles concernées. Les proches sont reçus dans un endroit spécialement réservé à l’aérogare de Paris-Charles de Gaulle 2.