Le nouveau clip du groupe Indochine intitulé College Boy ne cesse de faire parler depuis sa mise en ligne en milieu de semaine dernière. Le groupe dr rock Indochine a fait son retour récemment avec un nouvel album et propose donc en ce début de mois de mai, un nouveau clip du single College Boy. Vous n’avez très certainement pas pu passer au travers de la polémique autour de ce nouveau clip. En effet, les médias se sont emparés le sujet et le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a débattu de la diffusion du clip College Boy du groupe Indochine. La polémique est arrivée dès la révélation du clip qui reste, pour le moment, visible sur internet. En effet, ce clip met en scène le harcèlement à l’école dans une vidéo… très violente.
Que montre réellement ce clip? De jeunes garçons modèles en classe qui vont s’en prendre à un de leur camarade. Si cela démarre avec des lancés de boules de papier, très vite la situation dégénère et pousse à la violence. Le clip met en scène ensuite une scène où le jeune garçon est passé à tabac avant qu’il ne soit attaché à une croix puis tuer à coup de revolver alors que les autres garçons filment la scène avec leur téléphone portable. Un clip ultra-violent qui montre également des adultes, bandeau sur les yeux, qui se voilent la face et laissent faire. Selon le chanteur du groupe Indochine, Nicolas Sirkis, dans une interview accordée au quotidien Aujourd’hui En France / Le Parisien : « … la violence du clip n’est pas gratuite. Pour moi, c’est la même démarche que lorsque la sécurité routière réalise un clip choc pour sensibiliser aux accidents de la route« . Le chanteur se défend en déclarant ne pas chercher le scandale et comprendre « très bien que le clip ne passe pas en journée à la télé ». Le clip, mis en ligne, notamment sur VeVo, le 2 mai 2013 aurait déjà dépassé les 630 000 vues.
Les membres du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) ont débattu de la diffusion télévisées du clip College Boy d’Indochine. Dans un communiqué publié le 7 mai 2013 sur le site du CSA, les membres déclarent notamment que compte-tenu de la législation en vigueur, leurs compétences se limitent aux « diffusions sur les chaînes audiovisuelles et les services de médias audiovisuels à la demande ». Toutefois, le CSA a souligné qu’en vertu de « l’article 1er de la loi du 30 septembre 1986, relatif à la communication au public par voie électronique, le législateur a d’ores et déjà veillé à ce que soient assurés des principes aussi fondamentaux que le respect de la dignité humaine et la protection de l’enfance et de l’adolescence ». Le communiqué se termine par le fait que le CSA déclare se saisir « dès à présent, de toute diffusion par une chaîne de télévision d’extraits violents de cette vidéo musique ».