Grégoire : le talent internet en interview vidéo sur NeRienLouper

C’est LA révélation musicale du moment en France! Grégoire, 30 ans est le 1er artiste produit grâce à des internautes persuadés qu’il était bourré de talent et qu’un jour, il réussirait… C’est désormais chose faite! « Toi + Moi » a été le 1er succès de Grégoire qui est en train de se faire dépasser par le rouleau compresseur « Rue Des Toiles » en boucle sur toutes les radios et chaînes de télévision musicales. Le 3ème single extrait de l’album de Grégoire commence déjà à pointer le bout de son nez, il s’agit de « Ta Main« .

Alors pourquoi tant de succès? Quelle est la recette magique de Grégoire? Certainement un homme simple, sans prise de tête, profitant au jour le jour et surtout, un mec passionné par la musique et par la vie! L’occasion d’une rencontre avec Grégoire pour NeRienLouper.

Regardez l’interview de Grégoire

Retranscription écrite d’une partie de l’interview de Grégoire réalisée par Romain Viallard :

Comment tu analyses ton parcours dans la musique? Tu as 30 ans, est-ce que tu as l’impression que ton parcours et tous ces boulots que tu as pu faire, ça a nourri ta musique?

Grégoire : Je ne crois par forcément à des destins ni à des hasards, je crois plutôt à des circonstances bizarres. J’analyse tout mon passé par rapport à mon présent. Tout mon passé m’a amené à là où j’en suis aujourd’hui. Il aurait pu m’amener autre part. En tout cas, je referais tout! La seule chose que je me dis, c’est que mes petits boulots, toute la patience que j’ai dû accumuler pour arriver jusqu’ici m’a servi dans le sens où je suis content d’arriver à ça à 30 ans, plutôt que d’y être arrivé à 20 ans. Aujourd’hui, les choses se passent très bien pour moi. Mais dès demain tout peut s’arrêter, rien n’est jamais acquis. Il faut continuer. Je pense qu’à 20 ans je me serais pris pour le roi du monde. Là, je me dis juste que j’ai fait d’autres choses avant, que je pourrais refaire après, on ne sait jamais. Pour l’instant, j’espère durer dans la musique mais il va falloir travailler. C’est un métier, ce n’est pas quelque chose qu’on reçoit un jour, c’est un métier, il faut travailler.

Depuis longtemps tu savais ce que tu voulais musicalement?

Grégoire : Très tôt, ma composition a tendu vers ce genre de chansons populaires, et qui tend vers la variété. Je ne voulais pas être sectorisé dans un style très précis, mais très pop/folk. Très vite, je me suis créé ma voix en m’écoutant, en m’enregistrant. Je n’ai jamais pris de cours. Je ne vais pas prétendre avoir la voix de Cat Stevens, mais je voulais vraiment une voix écorchée vive, déraillée. Je me suis façonné ma voix comme ça.

Grégoire en tournée c’est combien de dates en France, Suisse et Belgique?

Grégoire : Je pense qu’avec les festivals d’été on va atteindre la cinquantaine de dates. Il y en a 40 jusqu’à la fin du mois de juin.

Comment s’est passée la préparation de la tournée?

Grégoire : Cette préparation s’est passées avec 5 musiciens. En live, je suis accompagné d’un groupe de 4 personnes très talentueuses : 1 pianiste, 2 guitaristes, 1 basse et 1 batterie. Pour l’instant, tout se passe bien, ce sont des musiciens que j’ai depuis le début. Le pianiste est également le pianiste de l’album.

Quelle idée as-tu de la scène?

Grégoire : C’est le prolongement de l’album. Le live est surtout pour moi quelque chose de différent de l’album, quelque chose de plus. C’est le moment de vérité. Je n’avais pas l’envie de reproduire exactement mon album. A ce compte là, autant rester chez soi et écouter l’album. Je voulais donner quelque chose de vivant, c’est la traduction du mot live, donner quelque chose et faire participer le groupe. C’est ce qu’on est en train de faire, on aménage des morceaux pour la scène. Il n’y aura pas forcément tous les mêmes instruments que sur l’album mais c’est la même ambiance et les mêmes morceaux, auxquels on a rajouté quelques petites choses.