Alors, on panique ou on panique pas? On s’inquiète ou on s’inquiète pas? En tout cas, le virus de la grippe A (H1N1) commence sérieusement à se propager même si avec les vacances, on a un peu l’esprit ailleurs. Il faut se rassurer, enfin tenter de se rassurer, le gouvernement a passé commande de 94 millions de doses de vaccin pour protéger la population. Pour nous, il sera gratuit le vaccin ou pas?
Selon l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire), le nombre de cas groupés augmente régulièrement et la moitié d’entre eux reste sans source de contamination identifiée, confirmant l’installation d’une circulation du virus sur le territoire. Le virus A (H1N1) 2009 ne semble pas s’être installé dans les DOM. Aucun décès n’a été signalé et la maladie reste, à ce jour, bénigne dans notre pays où seuls 4 cas graves ont été recensés et sont d’évolution favorable. La discrète augmentation de l’activité liée à la grippe en médecine de ville et aux urgences hospitalières est à surveiller. La diffusion du virus se poursuit dans le monde avec un renforcement de la circulation dans l’hémisphère Sud.
En raison de la diffusion du virus à la grande majorité des pays et du nombre désormais important en France de cas de grippe A (H1N1) 2009 non liés à un voyage, le signalement et le dépistage systématique des cas individuels ont été arrêtés depuis le 7 juillet. La dynamique de l’épidémie et son extension géographique sont dorénavant suivies à travers la surveillance des cas groupés (famille, colonies de vacances, entreprises, etc.). Ce dispositif est complété par le suivi des personnes atteintes de grippe A (H1N1) 2009, dont l’état de santé nécessite leur hospitalisation, la surveillance virologique des virus circulant et par le suivi du re-cours aux soins de ville ou à l’hôpital pour syndromes grippaux.
Cas confirmés
A la date du 8 juillet 2009, 403 cas confirmés de grippe A (H1N1) 2009 ont été détectés en France métropolitaine auxquels se rajoutent 48 cas confirmés après l’arrêt du dépistage systématique des cas.
Il est abhérent d’avoir mis en place une campagne de vaccination avant une campagne de dépistage. C’est mettre la charrue devant les boeuf. Cette pandémie, si pandémie il y a a des relents de campagne politico-commerciale tel qu’il n’est pas étonnant que le personnel médical frnaçais lui-même refus de se faire vacciner. Au coeur de la pandémie il n’y a toujours pas de centres de dépistage gratuit ouverts au public. Ce n’est pas digne d’un pays qui se dit démocratique.