Le mystère du vol 447 d’Air France faisant la liaison entre Rio et Paris n’est toujours pas élucidé de manière certaine même si l’une des hypothèses semble être privilégiée d’après le quotidien Aujourd’hui En France. Alors que les boîtes noires de l’Airbus d’Air France sont actuellement recherchées par les différents moyens mis en place sur place, ce sont les premiers examens des corps des passagers du Vol AF 447 qui permettraient de privilégier la thèse de la « dislocation » en vol ou une chute soudaine de l’appareil selon la presse Brésilienne.
Parmi les corps examinés, aucun n’aurait de traces de brûlures ce qui écarterait les thèses de l’explosion ou d’un incendie. Il n’y aurait également pas d’objet incrusté dans les corps des victimes ce qui écarterait la thèse d’une bombe et/ou d’un attentat. D’autre part, interrogé par le quotidien Aujourd’hui En France, le professeur Didier Gosset, président de la Société française de médecine légale confirme l’écartement de la probabilité d’une explosion car les corps auraient été trouvées d’un seul tenant. Pas de noyade non plus puisqu’il n’y avait pas d’eau dans les poumons des victimes.
Le scénario semble incroyable et pourtant, selon la presse brésilienne, ce serait à l’heure actuelle la thèse la plus probable : la dislocation en vol. Évidemment, cela serait une première. L’autre thèse envisagée serait celle d’une chute soudaine de l’appareil. L’étude des différents débris de l’appareil retrouvés devrait permettre, on l’espère, de savoir ce qui s’est réellement passé.
—Communiqué de presse Air France—
Rencontre du directeur général avec l’AJPAE
Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d’Air France, a rencontré aujourd’hui (ndlr : 11 juin) les membres de l’AJPAE, Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace.
Cette réunion, prévue de longue date, était consacrée à la situation actuelle du transport aérien et à ses perspectives.
Dans son introduction, Pierre-Henri Gourgeon a tenu, devant la trentaine de médias présents, français et étrangers, à redire combien toute l’entreprise reste mobilisée après la tragédie du vol AF 447. Chacun se sent solidaire des familles et des proches des victimes, de l’équipage et des collègues disparus. Un mouvement de solidarité très fort s’est manifesté dans toute la compagnie.
Le directeur général a rappelé aux journalistes que l’enquête serait longue et difficile, compte tenu du lieu de l’accident. L’examen des premiers résultats des recherches menées sur place pourrait livrer des indices sur les circonstances de la catastrophe. Des scénarios pourront alors être construits par les experts. Au-delà, on espère pouvoir récupérer les enregistreurs de vol. Les hypothèses échafaudées dans les médias par certains relèvent quant à elles de la pure spéculation.
Le programme de changement des sondes anémométriques a pu être mis en œuvre par Air France le vendredi 29 mai, dès la réception de l’approvisionnement en pièces de rechange. Un problème de mesure de la vitesse ayant été constaté dans les derniers messages automatiques envoyés par l’avion, le remplacement des sondes a été accéléré.
On ne peut cependant pas préjuger d’un lien entre les sondes et les causes de l’accident. Airbus et l’Agence européenne de sécurité aérienne maintiennent que les A330/A340 sont sûrs avec l’un ou l’autre des 3 types de sonde existants.
Air France sera d’une totale transparence vis-à-vis des enquêteurs et, en accord avec eux, vis-à-vis du public et de ses passagers, a conclu le directeur général.
personne ne parle de recuperation de l’epave de cet avion qui se trouverait a 3500m c’est possible?? ou au moins essayer de le localiser pour des photos comme ils L’ ont fait en 1987 pour l’avion de la panam qui s’est crashe vers l’ile maurice et qui etait a 5000m de profondeur et ceci le faire dans le seul but de savoir ce qui s’est produit et pourquoi ce n’est que les bresiliens qui decident d’arreter les recherches il y a 32 pays touches !! leur espace maritime??