C’est le grand retour de l’une des pointures de la chanson française depuis quelques temps : Calogéro! Qui n’a jamais fredonné l’air de « Yalla« , « Prendre Racine« , « Pomme C« , « Tien an Men« ? On ne compte plus les tubes pour Calogero qui a fait il y a quelques mois un pré-retour avec son duo avec Stanislas pour le single « La débâcle des sentiments« . Cette fois-ci, il est de retour pour de bon avec son nouvel album « L’Embellie » et une tournée en préparation. L’occasion pour NeRienLouper d’en savoir un peu plus sur ce grand retour et de vous le faire partager. Rencontre avec Calogéro!
Interview de Calogero pour NeRienLouper.fr
Bonjour Calo! De retour avec ton nouvel album « L’Embellie », tu es toujours à la recherche de nouvelles expériences musicalement?
Calogero : Oui, comme toujours j’aime bien bifurquer tout en restant moi-même, aller chercher de nouveaux horizons, au niveau des musiques et des textes. L’équilibre difficile est qu’il faut que ça te ressemble, ne pas être seulement dans une posture.
Le 1er single extrait de l’album « C’est dit » est déjà en boucle sur toutes les radios. Cette chanson écrite par Jean-Jacques Goldman nous fait rentrer dans ton intimité. C’est une invitation?
Calogero : Oui, la chanson « C’est dit » est une chanson sur l’amitié. Comme plein de gens, c’est très important pour moi. Malgré tout ce qu’on peut réussir dans la vie, le pire de tout est de se retrouver seul. La solitude que l’on n’a pas choisie, c’est ce qu’il y a de pire. Je suis très heureux d’avoir quelques amis (je n’ai pas beaucoup de vrais amis) et faire des dîners un peu à l’ancienne, comme Ventura le faisait avec ses potes. J’aime bien faire des pâtes à mes amis. La chanson et le clip reconstituent bien ma vie.
C’est très important, pour la 1ère fois, tu as écris un texte…
Calogero : Oui, j’ai écrit un texte sur l’album parce qu’il n’y avait que moi qui puisse écrire celui-là, il s’appelle « Je me suis trompé ». Ca nous arrive à tous de nous tromper, ça nous fait avancer. C’est une sorte de colère que j’ai mis dans cette chanson et une fois sorti ça va mieux.
Comment as-tu eu le courage de t’exposer avec cette chanson là? C’est un état d’urgence?
Calogero : Oui, c’est quelque chose qui doit sortir, une question de tripe. La chanson était courte donc pas trop difficile à écrire. S’il avait fallu écrire beaucoup de mots, je ne l’aurais pas fait. La chanson dure 2 minutes 30 et tout est dit!
Sur l’album, il y a un titre en italien! Ce sont un peu les origines qui sont toujours là alors peut-on imaginer un album en italien?
Calogero : Quand on me demande pourquoi je ne chante pas en anglais de temps en temps, je préfère chanter en italien, c’est plus authentique. C’est la langue de mes parents et ça fait longtemps que j’avais envie de faire ça mais il fallait que ce soit le bon texte et avec la bonne musique. C’est mon frère qui m’a proposé cette petite pièce, on dirait un mini opéra rock en fait. J’ai essayé pas mal de textes en français et je me suis rendu compte que c’est une musique qui supporte vraiment bien l’italien.
Puisque nous sommes dans ton studio, il y a une console de mixage derrière, sans rentrer dans des détails techniques, quand l’inspiration te vient, est-ce que tu as des réflexes ou un processus dans lequel tu te mets à chaque fois? Une sorte de rituel?
Calogero : Je ne compose pas tout le temps en studio, ça m’arrive souvent en vacances parce que je m’ennuie très vite. J’aime bien commencer à rêver à mes futurs projets en vacances. Ça peut m’arriver n’importe où, c’est ce que je sais faire de mieux, la musique est ma plume à moi, c’est mon stylo. Il faut que je compose pour me sentir bien.
Interview réalisée par Thierry Baumann.