Bon Jovi est de retour! On se souvient des tubes « It’s my life » ou encore « Always » qui avaient cartonné. 120 millions d’albums vendus, 2600 concerts avec plus de 34 millions de spectateurs. Des chiffres qui font tourner la tête! Bon Jovi de retour avec un nouvel album et un nouveau single qui cartonne déjà aux Etats-Unis. L’occasion d’une rencontre avec Bon Jovi histoire d’en savoir un peu plus sur le retour!
Regardez l’interview en vidéo
Bonjour Jon.
Bonjour. Enchanté de vous rencontrer.
Parlons de votre dernier album « The Circle » : Combien de temps cela vous a-t-il pris pour l’enregistrer, et dans quel état d’esprit étiez-vous quand vous vous êtes retrouvé en studio après une si longue tournée ?
J’ai été surpris de me retrouver en studio. Ça faisait partie d’un accord avec la maison de disque : pour pouvoir aller à Nashville et faire « Lost Highway », ils m’ont demandé de faire un album « Best of ». Ils ne savaient pas quel genre d’album j’allais faire avec « Lost Highway », parce que lorsque j’ai dit que j’allais à Nashville, ils ont cru que j’allais faire un vrai disque country, et je ne savais pas moi-même ce que j’allais faire ; mais « Lost Highway » est sorti, a eu du succès, et j’ai repensé à l’engagement que je devais honorer, alors en septembre dernier, Richie et moi essayions d’écrire des chansons pour ça — le monde était alors bien différent de ce qu’il est maintenant, et on écrivait des chansons sur les garçons et les filles, sur la désintoxication, parce qu’il venait d’en sortir, mais rien de très émouvant, on avait juste l’impression de faire notre travail.
Et puis en octobre, le monde a radicalement changé, et ouvrant bien les yeux, on pouvait trouver plein de sujets sur lesquels écrire. C’est là que le disque a commencé à prendre forme, mais même à cette époque, j’ai dit à John Shank, notre producteur, de ne pas bloquer de temps pour ce projet parce que j’avais un engagement à honorer avec ce « Best of ». « Avance, fais ce que tu as à faire, et dès qu’on pourra, on écrira une ou deux chansons et si elles sont bonnes, on te les donnera ». Alors on a commencé à écrire de plus en plus, à cause de ce qui était en train de se passer en Amérique, et du coup dans le reste du monde, comme l’élection d’un Président Afro-Américain, l’effondrement de l’économie, et de ce qui s’est produit après. Donc on a commencé à amasser ces chansons, et le 31 décembre, je suis allé voir la maison de disques et je leur ai dit que j’avais une bonne et une mauvaise nouvelle : on a un album studio, et vous n’avez pas de best of ! Ils étaient contents qu’on ait un album artistiquement intéressant, et nous avons pris notre temps. Ce cadeau de 9 mois pour écrire nous a permis de créer d’un côté « When we were beautiful » et de l’autre, 28 chansons plus tard, « Born to follow » et c’est là qu’on en est aujourd’hui.
Quelle est votre interprétation personnelle du titre de votre album « the Circle »?
Une de mes amies m’a donné le titre. Je lui ai dit : « C’est bon, n’en dis pas plus, j’adore, je le tiens ! ». Et j’ai appelé Richie et je lui ai dit que nous avions un super titre pour l’album, « The Circle ». Et j’ai dit : « Pour moi, c’est un continuum » et j’ai réalisé que si dorénavant nous ne jouions plus une note de musique, j’aurais passé plus de temps dans ma vie dans le groupe qu’en dehors, si tout s’arrêtait aujourd’hui. Et en argot du New Jersey, on dit qu’il est très dur de pénétrer ce cercle, et encore plus difficile d’en sortir. Ça me parlait sur qui nous sommes, sur ce qu’on fait et il n’y a pas de fin.
Corrigez-moi si je me trompe, mais la première fois que j’ai écouté votre album, j’ai vraiment eu l’impression que Richie et vous étiez vraiment de retour ensemble, la guitare et la voix sont si puissantes ! Partagez vous mon sentiment ?
Oui, Richie et moi sommes redevenus très proches après ce qu’il a subi, physiquement et émotionnellement. Le dernier disque était plutôt un disque « moi » alors que ce disque c’est vraiment « nous ». Et le fait qu’il soit de retour, si excité et concentré, si bien dans sa tête, il est vraiment au top !
Pouvez-vous nous en dire un peu plus au sujet de votre single, « We weren’t born to follow », qui fait un véritable carton à la radio aux Etats-Unis, avez-vous tourné un clip de cette chanson ?
Oui, le clip est sorti, la chanson passe partout à la radio là-bas, c’est la dernière chanson que nous avons écrite pour l’album, c’est avec cette chanson que l’album a pris tout son sens. La boucle était bouclée. Cela a pris 9 mois pour nous redresser — on a touché le fond à certains moments ! -, et je crois qu’on est maintenant en haut de la pente ! Mais lyriquement, c’est un exemple qui illustre bien l’esprit humain d’une voix capable de se faire entendre. Et on pourrait citer plein d’exemples, -comme cette fille, Neda, qui a défilé dans la manifestation en Iran pour protester l’été dernier- c’est à cette époque que nous l’avons écrite, cette voix qui disait nous ne sommes pas des moutons, nous allons être entendus, ou cet homme, qui s’est retrouvé place Tien An Men en face d’un char, cela pourrait aussi être quelqu’un que vous connaissez très bien, cela pourrait être Lance Amstrong, qu’on a mis dans la vidéo, parce que c’est quelqu’un qui s’est battu contre le cancer, et qui s’est dit : «Je serai le plus fort », Obama est aussi dans la vidéo, parce qu’on s’est dit que cet homme s’était dit que contre toute attente, on n’est pas là pour suivre, on n’est pas des moutons. Et c’est ça l’idée de la chanson, c’est motivant.
Vous avez vendu près de 120 millions d’albums, des tonnes de gens vous ont vu à travers le monde, et la dernière fois que je vous ai vu sur scène, vous aviez l’air d’un groupe jeune en train de vous amuser. Quel est-donc votre secret ?
J’adore faire de la musique, je suis excité quand on sort un nouvel album de le jouer pour le public, et je chante avec autant de passion devant une salle de 200/300 personnes que si je jouais dans un énorme stade. Je vous remercie beaucoup, mais c’est ce que nous faisons et j’adore toujours mon boulot.
Bonjour,
Je vous avais fait un message le 18/12/09 concernant l’interview de Jon Bon jovi. Est-ce que vous avez transmis le message ? Je me permets de vous recontacter car je n’ai pas de nouvelles.
Merci de me répondre
Merci d’avoir rencontré Jon Bon Jovi et de lui avoir demandé son avis sur la France … c’est tellement rare !!